Cet indice est quelque peu en dessous du résultat 2003 (7%). Le ralentissement de l'accroissement de la production industrielle s'explique, de l'avis des analystes, par une croissance lente ou négative attendue dans la sidérurgie, les constructions mécaniques, les industries forestière, de pâte et papiers et légère.
Le ministère mise sur 10% de hausse des prix à la consommation.
La hausse des investissements dans le capital fixe serait de l'ordre de 11,5% pour 12,5% en 2003.
Les revenus réels disponibles de la population devront progresser de 10,5% (14,6% en 2003).
On s'attend également à un certain ralentissement de la progression des exportations, malgré le maintien de la conjoncture favorable pour le pétrole, le gaz et les métaux.
"Ces derniers mois, on constate un ralentissement des taux d'accroissement des exportations, facteur saisonnier exclus. La progression des exportations est refrénée par les limites de la demande extérieure et le débit des canaux d'exportation", souligne le rapport ministériel.
Pour ce qui est des importations, après une récession en janvier, leur progression a repris, essentiellement sous l'impact du renforcement réel du rouble, relèvent les analystes.
En 2004, les exportations devront progresser de 10,2% (+26,7% en 2003) et les importations de 19% (+18,6%), souligne le rapport.
