"Cette question est critique non seulement pour la capitalisation de Gazprom, mais aussi pour le marché des valeurs russe dans son ensemble", a-t-il estimé.
A son avis, la suppression d'un double marché des actions de Gazprom améliorera le climat d'investissement général en Russie, et les investisseurs étrangers ne manqueront pas de modifier leurs stratégies d'investissement.
Le gouvernement n'a toujours pas défini la façon dont les actions du géant gazier seront libéralisées. L'Etat veut contrôler Gazprom, d'où vient la libéralisation. A l'heure actuelle, théoriquement, l'Etat ne dispose pas du bloc de contrôle et ne possède qu'un peu plus de 37% des actions de la compagnie, a expliqué le responsable russe.
Mais, de fait, l'Etat contrôle Gazprom par le biais de ses filiales. L'Etat devra donc décider s'il se procure de nouvelles actions et s'empare du bloc de contrôle ou s'il se contentera de l'état de choses actuel, a poursuivi le vice-ministre.
"Le rachat des actions de Gazprom auprès des filiales se déroulera donc en fonction de la stratégie que l'Etat finira par choisir", a conclu Andreï Charonov.