La Banque Mondiale au sujet du climat d'affaires en Russie

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MOSCOU, 8 septembre - RIA Novosti. Le climat d'affaires et l'actuelle législation sur le travail en Russie sont, somme toute, favorables, alors que le gouvernement d'entreprise demande une amélioration. C'est ce qu'on lit notamment dans le rapport "Business en 2005: élimination des obstacles à la croissance", document préparé par un groupe spécial de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

Comme il est indiqué dans un communiqué de presse de l'unité d'investissements - IFC - de la Banque Mondiale, document rendu public, ce mercredi, le rapport en question s'assigne pour objectif d'étudier les conditions pour les affaires dans 145 pays du monde, y compris en Russie.

Les pays en question ont été répartis en cinq groupes selon le niveau des conditions propices au business (le premier groupe renferme les pays qui présente les conditions les plus favorables aux affaires, et le cinquième, par contre, a les conditions les moins propices au business).

Pour ce qui est de la Russie, elle a été classée dans le deuxième groupe, bien que pour toute une série d'indice, les conditions n'y soient pas pires pour les affaires où soient même meilleures que celles des pays-leaders.

Le rapport de la BIRD constate que la Russie occupe une haute place parmi les 145 pays et vient parmi les premiers Etats en Europe pour la souplesse de sa législation sur le travail.

Parmi les aspects qui nécessitent une amélioration, les experts de la Banque Mondiale ont cité le gouvernement d'entreprise et, notamment, la transparence de l'information concernant les propriétaires des compagnies. Les auteurs du rapport estiment même que si la Russie rend une telle information aussi ouverte qu'en Slovaquie ou en République Tchèque, par exemple, la capitalisation de son marché pourrait augmenter plus de moitié.

"Le climat d'affaires en Russie est des plus favorables dans la région. Si ce pays réalise certaines réformes d'ailleurs très simples, elle pourra se classer parmi les pays-leaders de ladite étude", lit-on dans le rapport en question.

Cinq pays en Europe figurent parmi les quarante pays-leaders, dont la législation en vigueur renferme le moins de barrières pour les affaires. Il s'agit plus précisément de la Lituanie, de la Slovaquie, de la Lettonie, de la République Tchèque et de l'Estonie. La Russie se trouve, elle, dans le deuxième groupe. Les pires indices ont été constatés en Biélorussie, en Ukraine, en Roumanie et en Ouzbékistan.

"L'entrée du pays dans les quarante pays-leaders, dont la législation en vigueur renferme le moins de barrières pour les affaires mène à une augmentation de la croissance économique annuelle de 2,2% dans ce pays", est-il indiqué dans le rapport de la BIRD. D'autre part, une régulation excessive et de faibles garanties des droits de propriété privent les couches pauvres de la population de toute possibilité de s'occuper du business, estiment les auteurs de l'étude.

L'année dernière, sur les 58 pays qui ont entrepris des tentatives de moderniser leur législation intérieure ou de renforcer la protection des droits des propriétaires des biens immobiliers, 16 Etats étaient ceux de l'Europe et de l'Asie Centrale. Les nouveaux pays membres de l'Union européenne (UE) se sont avérés les meilleurs réformateurs, alors que le moins de réformes ont été constatées en Asie Centrale.

Le rapport énumère les 20 meilleurs pays avec la législation la plus parfaite en matière de business. Ce sont la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis, Singapour, Hongkong/la Chine, l'Australie, la Norvège, la Grande-Bretagne, le Canada, la Suède, le Japon, la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas, la Finlande, l'Irlande, la Belgique, la Lituanie, la Slovaquie, le Botswana et la Thaïlande.

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