"Il ne s'agit pas là de la rapidité de la réforme de l'ONU. La solution de cette question doit trouver finalement un large consensus. Malheureusement, à l'heure actuelle, nous n'observons pas un tel consensus", a fait remarquer Sergueï Lavrov. Et d'ajouter que la Russie se préoccupe tout particulièrement de la sauvegarde de la légitimité et de l'efficacité de l'Organisation des Nations Unies et en premier lieu de son Conseil de sécurité.
"A défaut d'un large consensus des membres de l'ONU, on ne pourra sans doute pas rendre plus efficace l'Organisation elle-même. Dans ce contexte, la Russie est prête à appuyer n'importe quel choix opéré sur la base d'un large consensus entre les Etats membres de l'Organisation des Nations Unies", a souligné le chef de la diplomatie russe.
Sergueï Lavrov a cependant noté que la réforme de l'ONU ne devrait pas se réduire au seul règlement de la question de l'élargissement du Conseil de sécurité. Selon le ministre russe des Affaires étrangères, la réforme de l'ONU a pour vocation première d'élever l'efficacité de l'Organisation, tout en l'encourageant à rechercher des réponses aux défis et aux menaces de l'époque qui est la nôtre, qu'il s'agisse de la désagrégation des Etats, des violations des droits de l'homme ou des conflits interethniques et interconfessionnels.
