La médiation en adoption sera punie par la loi (Parquet)

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MOSCOU, 19 juillet - RIA-Novosti. Le Parquet général russe préconise des sanctions pénales pour la médiation en adoption, a annoncé au cours d'une conférence de presse mardi à RIA-Novosti l'adjoint au Procureur général russe, Sergueï Fridinski.

Les vérifications menées par le Parquet ont permis d'établir de multiples infractions aux procédures d'adoption d'orphelins, a-t-il expliqué. Notamment, il arrive fréquemment que la priorité accordée aux citoyens russes en matière d'adoption ne soit pas respectée. Depuis le début des années 1990, les effectifs des enfants adoptés par des familles russes ont baissé de 14 000 à 7 000 par an, alors que le nombre d'enfants adoptés par des étrangers a été multiplié par huit, passant de 1 400 à 9 000 enfants.

Sergueï Fridinski a souligné que le Parquet avait relevé des infractions liées à l'utilisation d'argent dans les procédures d'adoption, ce qui est proscrit par la loi, ainsi que les cas de violation du Code du travail, lorsque des employés étaient embauchés par des agences spécialisées dans l'adoption sur simple accord verbal.

Le procès judiciaire contre l'Américaine Irma Pavlis, accusée d'avoir tué par imprudence son enfant adopté en Russie a pris fin le 4 mai dernier. Elle a été condamnée à 12 ans de prison ferme. Suite à ce procès, le Parquet général russe a annoncé de multiples cas de violation, par des agences d'adoption étrangères, de la loi russe en la matière. Début juillet 2005, on apprenait un autre meurtre d'enfant adopté en Russie. Peggy Hilt, 33 ans, de la Caroline du Nord, a été mise en examen pour le meurtre d'une fillette de 2,5 ans.

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