"L'accord pourra être signé en septembre, si nous parvenons à nous entendre sur la nouvelle version du document", a-t-il dit.
Dans sa nouvelle version, le document propose une présence identique du nombre de tubes ukrainiens sur le marché russe et de tubes russes sur le marché ukrainien. Il faut également préciser le rythme de croissance des livraisons. Il est proposé de conclure cet accord pour une période de cinq ans et de ne pas appliquer de mesures antidumping pendant cette période.
L'Ukraine n'est pas l'unique fournisseur de tubes de gros diamètres de la Russie qui en importe aussi du Japon, de Turquie, d'Italie et d'Allemagne, a rappelé le président de la Fondation.
"Nos importations de tubes ukrainiens n'ont pas augmenté dans son ensemble mais certains secteurs affichent pourtant une croissance sensible, notamment au niveau de la livraison de tubes en acier inoxydable qui a augmenté de 10%", a-t-il précisé.
A l'heure actuelle le ministère russe du Développement économique et du Commerce mène une enquête anti-dumping sur les importations de tubes de petit et moyen diamètre et une enquête spéciale sur les tubes de gros diamètres. Les deux enquêtes doivent aboutir à une décision avant novembre. Il pourrait en résulter la mise en place de taxes anti-dumping ou de quotas d'importation.
L'accord russo-ukrainien sur les tubes devait être signé à la fin de 2004 mais les négociations se sont éternisées sans aboutir jusqu'à présent, à une variante concertée de texte du projet.
