La "troïka" européenne présente ses propositions sur le règlement du problème nucléaire iranien à Téhéran

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TEHERAN, 5 août - de notre correspondant Nikolaï Terekhov. La "troïka" européenne (Grande-Bretagne, France et Allemagne) a présenté vendredi les propositions sur le règlement du problème nucléaire iranien à Téhéran.

"Les ambassadeurs des trois pays ont remis vendredi aux représentants de l'Iran une enveloppe de propositions appelées à régler la situation autour des programmes nucléaires", ont annoncé les agences locales en se référant à une source informée proche des négociations Iran-UE.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Hamid Reza Asefi a confirmé avoir reçu les propositions européennes.

"Vendredi et samedi, les autorités iraniennes, y compris le Conseil Suprême de la sécurité nationale, examineront les propositions et prendront une décision à ce sujet", a déclaré M.Asefi.

L'Iran comptait obtenir les propositions européennes le 31 juillet dernier conformément aux ententes bilatérales. Mais la "troïka" a remis à plus tard la cérémonie de présentation des propositions et Téhéran a décidé de relancer les activités d'enrichissement d'uranium au centre de recherche nucléaire d'Ispahan. Les autorités iraniennes en ont informé l'AIEA le 1er août dernier.

L'UE, l'AIEA et l'ONU ont appelé l'Iran à ne pas reprendre les activités nucléaires à Ispahan avant de le mettre en garde contre les conséquences négatives d'une telle décision. Elles ont menacé de suspendre les négociations et de renvoyer le dossier iranien devant le Conseil de Sécurité de l'ONU afin d'adopter des sanctions anti-iraniennes.

L'Union Européenne a initié la tenue d'une session extraordinaire du Conseil des gouverneurs de l'AIEA pour jeter de la lumière sur les vraies intentions iraniennes en matière d'enrichissement d'uranium.

Téhéran avait déclaré à maintes reprises que les propositions européennes devraient prévoir la reprise des activités iraniennes d'enrichissement d'uranium et tenir compte des intérêts iraniens dans le domaine du développement du cycle du combustible nucléaire. L'UE et les États-Unis sont hostiles à ces revendications de l'Iran et craignent que Téhéran n'accède au nucléaire militaire.

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