La construction d'un chemin de fer transcoréen renvoyée aux calendes grecques par Pyongyang

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MOSCOU, 9 août - RIA Novosti. Les négociations sur la construction d'un chemin de fer transcoréen ont été interrompues sur l'initiative de Pyongyang, a indiqué mardi le président des Chemins de fer de Russie (RZD), Vladimir Yakounine.

"A la fin de l'année dernière, la Corée du Nord avait déclaré, dans le contexte du durcissement par les Etats-Unis de leur politique vis-à-vis de la RPDC, qu'elle "ne voyait pas l'utilité" de tenir la deuxième rencontre tripartite d'experts au sujet de la mise en œuvre du projet de chemin de fer transcoréen, visant à joindre les chemins de fer du Sud et du Nord de la Corée et à les relier au Transsibérien (reliant Moscou à Vladivostok)", a dit M. Yakounine.

Le processus de négociations tripartites (entre la Corée du Nord, la Corée du Sud et la Russie) dans le domaine des chemins de fer, qui n'avait fait que commencer et s'avérait pourtant prometteur, a donc été malheureusement interrompu, a ajouté le président de RZD.

Selon les spécialistes de la société, les trains rapides pourraient acheminer annuellement jusqu'à 200.000 conteneurs de grande capacité de Corée du Nord vers l'Europe occidentale via le Transsibérien. Le trajet prendrait de 10 à 12 jours, la sûreté du fret étant garantie. Ce type de transport s'avèrerait beaucoup moins cher que tous les autres.

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