"Nous considérons que l'Iran pourrait prolonger son moratoire sans porter préjudice à son programme du nucléaire civil. Le réacteur de la centrale nucléaire en voie de construction à Bouchehr sera alimenté avec du combustible russe. Nous avons conclu tous les accords nécessaires", a indiqué M.Kamynine. La Russie ne considère pas la situation comme irréversible. On pourrait y remédier en faisant preuve de bonne volonté.
"Il serait sage d'arrêter immédiatement la conversion d'uranium et de poursuivre la coopération étroite avec l'AIEA". La position de principe russe consiste à œuvrer pour le renforcement du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et le prestige de l'AIEA en tant qu'organe de contrôle du Traité.
"Dans le même temps, nous reconnaissons le droit des États parties du TNP d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques sous le contrôle de l'AIEA. La coopération russo-iranienne dans la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr repose sur ces principes", a noté le porte-parole.
Ces deux dernières années, la Russie collabore avec l'Iran, l'AIEA et la "troïka" européenne dans l'espoir de régler la situation autour des activités nucléaires non déclarées en Iran.
Malheureusement, la partie iranienne a repris lundi le chargement de minerai d'uranium concentré dans la chaîne de production de l'usine d'Ispahan.
"La Russie est prête à coopérer avec d'autres pays en vue d'une désescalade de la situation", a ajouté le porte-parole.
