Les hommes politiques irakiens peuvent parvenir à un consensus sur la Constitution (sunnites)

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BAGDAD, 25 août - Pavel Davydov, RIA Novosti. Les hommes politiques irakiens peuvent parvenir à un consensus sur le projet de la Constitution, selon Saleh Al-Moutlak, secrétaire du "Conseil pour le dialogue national" qui représente les sunnites au Comité constitutionnel.

"J'espère que nous parviendrons à un accord ce soir", a indiqué Saleh al-Moutlak.

La situation aux négociations reste inchangée. Les discussions sur la Constitution irakienne se heurtent toujours aux mêmes questions. Les sunnites continuent de rejeter l'idée de fédéralisme et toutes les clauses menaçant l'unité de l'Irak.

Si le bloc des partis chiites et kurdes entreprend une nouvelle tentative pour faire adopter la rédaction actuelle par le parlement sans obtenir l'accord des sunnites comme il l'a fait il y a trois jours, cela provoquera soit une guerre civile, soit la dissolution du parlement et ramènera les négociateurs au point de départ.

"Si le peuple irakien approuve le texte actuel de la constitution, ce qui est peu probable, cela risque de provoquer une guerre civile", a indiqué le politique irakien.

Si le projet est rejeté lors du référendum prévu pour le 15 octobre prochain, il faudra dissoudre l'Assemblée nationale et relancer le processus constitutionnel, a-t-il expliqué.

Jawad al-Maliki, député chiite au parlement, a, pour sa part, estimé que les parties chiites et kurdes avaient réglé le problème du fédéralisme qui avait été le point de divergence principal, rapporte le journal Al-Machrak.

"Si on porte des modifications à la Constitution, elles seront insignifiantes", a-t-il déclaré.

Jeudi 25 août à minuit expire le délai accordé par le parlement irakien pour élaborer une nouvelle Constitution du pays.

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