C'est qu'a annoncé, dans une interview à RIA-Novosti vendredi, Dmitri Levtchenkov, directeur adjoint du Département de la Politique d'investissement du ministère du Développement économique et du Commerce (MERT).
Actuellement, des constructeurs sud-coréens, allemands, américains et japonais, étudient diverses variantes de réalisation de l'assemblage industriel de leurs marques sur le territoire russe, a-t-il dit.
"La possibilité est également débattue de produire aussi bien des marques étrangères que des pièces détachés pour elles dans les zones économiques spéciales en Russie", a expliqué le responsable.
Le régime d'assemblage industriel autorise l'importation à des taxes réduites des composantes automobiles pour assemblage, a expliqué le fonctionnaire.
Selon lui, certains constructeurs étrangers projettent de construire en Russie des usines "à zéro", comme, par exemple, Toyota, mais d'autres développent des coopérations avec les fabricants russes, sur la base des entreprises existantes, comme le sud-coréen KIA et la compagnie Izh-Auto. "Les producteurs achèteront et installeront les équipements pour l'assemblage conformément aux technologies, aux normes de qualité et au chiffre d'affaires de production prévu", a-t-il précisé.
"Des négociations énergiques sont en cours avec les investisseurs. Des accords sont attendus dans un an ou un an et demi", a conclu le fonctionnaire du MERT.
