Le premier Procureur général adjoint de l'Ouzbékistan Anvar Nabiev intervenant en accusateur public à ce procès a indiqué en substance: "Après la lecture de l'acte d'accusation et conformément à la procédure établie, le juge a demandé à chacun des prévenus s'il se reconnaissait coupable. Tous les prévenus ont répondu qu'ils se reconnaissaient coupables selon toutes les clauses".
Et maintenant, a-t-il ajouté, les interrogatoires au tribunal vont commencer.
"La procédure établie veut que l'on commence par interroger les prévenus, comme ils se sont reconnu eux-mêmes coupables. Ensuite, ce sera le tour des victimes, et, enfin, des témoins", a expliqué le premier Procureur général adjoint de l'Ouzbékistan.
C'est le 13 mai dernier qu'à Andijan, ville de quelque 300 000 habitants dans la vallée de Fergana, des troubles massifs s'étaient produits. Les autorités de l'Ouzbékistan affirment que ces désordres avaient été inspirés par des groupements islamistes radicaux, proches de l'organisation terroriste internationale "Parti de libération islamique" (Hizb-ut-Tahrir). Selon les informations officielles, ce soulèvement a coûté la vie à 187 personnes, dont 57 civils. Quoi qu'il en soit, les ombudsmans ont parlé des centaines de morts dans lesdits événements.
