"Cette année, nous misons sur une production de 478 millions de tonnes de brut. A moyen terme, au cours des deux ou trois prochaines années, nous pourrions atteindre 500 millions de tonnes", a-t-il dit.
Le ministre s'est dit en désaccord avec la thèse selon laquelle le management dans les compagnies publiques est moins efficace que dans les sociétés privées et que des tendances négatives se manifestent lors du remembrement de compagnies publiques.
"D'abord, les processus de consolidation dans ce secteur ont un caractère global. Auparavant, nous suivions un axe plutôt contraire mais, aujourd'hui, nous revenons à la pratique mondiale. Et c'est facile à expliquer : de grosses compagnies sont les seules en mesure de mettre en valeur les régions difficiles", a noté le ministre.
En Russie, a-t-il poursuivi, il y a des exemples de consolidation avec la participation de structures privées (TNK-BP) et publiques (Gazprom, Rosneft) et l'Etat ne cache pas sa stratégie à l'égard de ces actifs.
"Cette stratégie consiste à mettre sur pied une compagnie publique et transparente, à la placer sur le marché avec le maintien du bloc de contrôle (51% des actions au moins) entre les mains de l'Etat et à mobiliser des ressources pour son développement. Résultat, nous voyons que Rosneft a un immense potentiel de développement : la compagnie pourrait envisager de produire jusqu'à 100 millions de tonnes par an en 2010", a souligné le ministre.
