S'agissant de Gazprom, le ministre a indiqué que "la consolidation des actions dans le cadre de cette compagnie est une mesure de libéralisation du marché et vise à lever toute restriction frappant la participation d'investisseurs étranger à cette compagnie".
"Il est erroné d'évoquer une quelconque étatisation (dans le secteur)", a souligné le M.Khristenko.
Tout particulièrement, le ministre a fait ressortir l'absence de tout quota quant aux ressources à contrôler par l'Etat. Selon lui, il n'existe pas non plus de projets spéciaux qui permettraient de parvenir à de tels quotas.
"Rosneft et Gazprom sont des compagnies qui veulent réaliser leurs projets non seulement en Russie mais aussi à l'étranger. Et cela implique des exigences particulières envers elles", a noté le ministre.
M.Khristenko a dit que la loi doit encourager la prospection géologique et une exploitation plus intense de vieux gisements.
"Voilà pourquoi nos propositions portent sur le recours à l'institut de la trêve fiscale pour les nouveaux gisements situés sur les terrains plus difficiles à mettre en valeur en Sibérie orientale et sur le plateau continental, ainsi que sur les conditions préférentielles pour les gisements épuisés", a expliqué le ministre.
Puisque les nouveaux gisements se trouvent dans les régions sous-développées, l'Etat doit partager les risques d'infrastructure, selon lui.
"De son côté, l'Etat propose de diversifier les itinéraires d'exportation de pétrole : notamment, il s'agit du projet d'oléoduc "Sibérie orientale - Pacifique", a encore noté le ministre.