On parle à tort de l'étatisation du secteur pétrogazier en Russie (Khristenko)

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MOSCOU, 21 octobre - RIA Novosti. On parle à tort de l'étatisation du secteur pétrogazier en Russie, a déclaré aux journalistes vendredi le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie Viktor Khristenko.

S'agissant de Gazprom, le ministre a indiqué que "la consolidation des actions dans le cadre de cette compagnie est une mesure de libéralisation du marché et vise à lever toute restriction frappant la participation d'investisseurs étranger à cette compagnie".

"Il est erroné d'évoquer une quelconque étatisation (dans le secteur)", a souligné le M.Khristenko.

Tout particulièrement, le ministre a fait ressortir l'absence de tout quota quant aux ressources à contrôler par l'Etat. Selon lui, il n'existe pas non plus de projets spéciaux qui permettraient de parvenir à de tels quotas.

"Rosneft et Gazprom sont des compagnies qui veulent réaliser leurs projets non seulement en Russie mais aussi à l'étranger. Et cela implique des exigences particulières envers elles", a noté le ministre.

M.Khristenko a dit que la loi doit encourager la prospection géologique et une exploitation plus intense de vieux gisements.

"Voilà pourquoi nos propositions portent sur le recours à l'institut de la trêve fiscale pour les nouveaux gisements situés sur les terrains plus difficiles à mettre en valeur en Sibérie orientale et sur le plateau continental, ainsi que sur les conditions préférentielles pour les gisements épuisés", a expliqué le ministre.

Puisque les nouveaux gisements se trouvent dans les régions sous-développées, l'Etat doit partager les risques d'infrastructure, selon lui.

"De son côté, l'Etat propose de diversifier les itinéraires d'exportation de pétrole : notamment, il s'agit du projet d'oléoduc "Sibérie orientale - Pacifique", a encore noté le ministre.

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