"D'après nos informations, le 16 novembre dernier, dans le village de Nabakevi dans le district de Gali, à une trentaine de kilomètres du 209-ème poste des Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté des Etats indépendants (CEI), la direction séparatiste de l'Abkhazie a installé un poste illégal. Un groupe fort de 15 à 20 hommes armés y est affecté", lit-on notamment dans un communiqué publié vendredi soir par le ministère géorgien des Affaires étrangères.
La diplomatie géorgienne insiste sur le fait que l'ouverture de ce nouveau barrage n'a pas été concerté, comme il se doit, entre les parties au conflit, mais n'a été qu'une décision unilatérale des séparatistes abkhazes.
"Cet incident prouve une fois de plus que le régime séparatiste d'Abkhazie poursuit ses démarches unilatéralistes, en installant, entre autres, des barrages illégaux dans la zone de sécurité sous contrôle des soldats de la paix russes. Qui plus est, le régime séparatiste d'Abkhazie continue d'introduire dans la zone de sécurité de nouvelles unités armées et lancent même des représailles contre les populations géorgiennes locales", est-il indiqué dans le document du ministère des Affaires étrangères de la Géorgie.
Dans ces circonstances, le ministère des Affaires étrangères de la Géorgie se propose d'envoyer à M.Heidi Tagliavini, représentant spécial du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies en Géorgie, une note avec la revendication formelle d'adopter des mesures qui s'imposent pour couper court aux actes illégaux dans la zone de sécurité du conflit abkhazo-géorgien.
