Le chef du port de Kaliningrad craint que le voilier Kruzenshtern ne soit saisi par la société Noga

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Andrei Kraïni, chef du port de pêche maritime de Kaliningrad, craint que le voilier russe Kruzenshtern qui effectue un voyage au tour du monde depuis la fin du mois de juin ne soit saisi sur requête de la société Noga.

Andrei Kraïni, chef du port de pêche maritime de Kaliningrad, craint que le voilier russe Kruzenshtern qui effectue un voyage au tour du monde depuis la fin du mois de juin ne soit saisi sur requête de la société Noga.

"Il y a une menace réelle de saisie du voilier par cette société. Evidement, nous ne sommes pas indifférents au sort du voilier Kruzenshtern, dont le port d'attache est Kalinigrad", a déclaré à RIA Novosti Andrei Kraïni.

Deux tentatives ont déjà été faites pour saisir ce quatre-mâts.

"Nous déployons le maximum d'efforts par la voie diplomatique et en coopération avec les milieux d'affaires de la Suisse en vue de prévenir les saisies éventuelles de nos navires", a dit Andrei Kraïni.

Selon Andrei Kraïni, le tour du monde qu'effectue le Kruzenshtern avec l'équipage de 240 membres, dont les deux tiers sont des élèves d'écoles maritimes de Russie, poursuit le noble but de faire connaître l'exploit des soldats russes qui ont barré la route au fascisme.

Le périple du voilier est consacré au 200e anniversaire du voyage autour du monde accompli par les navires russes commandés par Ivan Krusenstern, grand navigateur russe, et au 60e anniversaire de la Victoire remportée dans la Grande Guerre Patriotique.

Construit en 1926 pour les écoles de navigation de l'Allemagne, le voilier a été transmis à l'URSS après la Seconde Guerre mondiale sur décision de la conférence de Potsdam. En janvier 1946, le drapeau soviétique a été hissé sur le voilier et le nom de Krusenstern lui a été attribué en février 1946. A la fin des années 60, le voilier Krusenstern est devenu navire-école.

Depuis 1993, la société suisse Noga exige de la Russie le remboursement d'une dette d'environ 680 millions de dollars dans le cadre d'un contrat de troc de produits alimentaires et d'engrais contre du pétrole portant sur 1,5 milliard de dollars. Les deux parties s'accusent mutuellement de non-respect de leurs engagements contractuels. La Russie garantissait par ses biens l'exécution des clauses du contrat.

 

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