La Géorgie coopérera avec la Roumanie, l'Estonie et l'Ukraine pour renforcer la démocratie (président)

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TBILISSI, 23 novembre - RIA Novosti. La Géorgie coopérera avec trois pays - la Roumanie, l'Estonie et l'Ukraine - pour renforcer la démocratie, a déclaré mercredi à Tbilissi le président géorgien Mikhaïl Saakachvili

On crée de vrais États uniquement dans les conditions de la démocratie et de la liberté. C'est l'expérience acquise par la Géorgie ces deux dernières années, a noté M.Saakacvili au cours d'un forum intitulé "Nouvelle vague de libération de l'Europe: démocratie et transformation" qui s'est déroulé en présence des présidents roumain, estonien et ukrainien.

"Le 1er décembre, nous nous retrouverons à Kiev pour une conférence consacrée au développement de la démocratie. Après Kiev, nous nous rendrons à Bucarest, parce que la Roumanie sert d'exemple pour les processus démocratiques en cours dans notre région", a noté M.Saakachvili cité par l'agence Novosti-Grouzia.

Le peuple géorgien n'oubliera jamais que la Roumanie a été la première à reconnaître l'indépendance géorgienne à l'automne 1991. La Géorgie souhaite obtenir l'assistance roumaine pour adhérer à l'OTAN.

Quant à l'Estonie, "il y a 13 ans, elle faisait partie de l'URSS, alors qu'aujourd'hui elle représente le meilleur modèle de développement politique et économique de l'espace post-soviétique, elle dispose d'un système politique assez stable et rivalise avec les pays les plus développés."

"C'est un grand honneur pour moi d'accueillir le président estonien en Géorgie", a noté le président géorgien.

S'agissant de l'Ukraine, le leader géorgien a déclaré que la révolution "orange" ukrainienne a été l'un des moments les plus intenses de sa vie.

"J'aime bien le peuple ukrainien. Je considère que les Ukrainiens sont de vrais amis pour le peuple géorgien. La Géorgie a suivi avec émotion l'évolution des événements révolutionnaires en Ukraine", a-t-il poursuivi.

M.Saakachvili a remercié l'Ukraine et la Roumaine pour leur assistance dans le règlement des conflits en Géorgie. "Nous avons un plan de règlement du conflit en Ossétie du Sud et je suis persuadé que nous le réaliserons", a conclu le président géorgien.

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