"Les relations entre nos pays sont assez bien développées. Après des années, la Russie est redevenue le premier partenaire commercial de la Finlande. La progression des échanges est dans l'intérêt de nos milieux d'affaires", a-t-elle indiqué.
Tarja Halonen a espéré la réalisation rapide de toutes les réformes envisagées en Russie.
"J'espère que les objectifs fixés par les Russes et le président Poutine concernant la démocratie, les droits de l'homme et la gestion efficace seront rapidement atteints. Je pense que, le développement durable de la Russie est d'une grande importance pour beaucoup d'investisseurs qui veulent faire des projets à longs terme", a-t-elle relevé.
Interrogée sur les débats historiques qui opposent les deux pays, notamment au sujet des résultats de la Seconde Guerre mondiale, la présidente finlandaise a déclaré: "L'étude de l'histoire, y compris de l'histoire des guerres, est l'affaire des historiens. Nous autres responsables politiques, nous devons connaître le passé, mais regarder dans l'avenir".
"Je ne crois pas que la question de la Carélie (rattachée à l'URSS après la Seconde Guerre mondiale) soit une affaire de la Russie et de la Finlande, puisque la frontière russo-finlandaise n'est pas la seule à avoir surgi au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Dans le contexte actuel, mieux vaut respecter les frontières déjà établies", a indiqué Tarja Halonen.
Tarja Halonen (Parti social-démocrate) qui brigue un deuxième mandat de six ans fait figure de grand favori à l'élection présidentielle en Finlande programmée pour le 15 janvier prochain et recueille plus de 50% des avis positifs dans les sondages.
