"L'Allemagne est le plus gros consommateur de gaz russe en Europe. Gazprom a toujours respecté ses engagements contractuels et il en sera ainsi toujours", a souligné le numéro 1 de Gazprom. "Nous tenons à c�ur notre coopération avec nos collègues allemands, cela nous permet d'envisager de nouveaux projets et de nouveaux axes dans notre coopération", a-t-il ajouté.
Au terme de ses négociations à Berlin, Alexeï Miller a annoncé aux journalistes qu' "un échange de vues intense sur notre coopération dans la sphère gazière a eu lieu au cours de cette rencontre".
A la question de savoir quelles pourraient être les garanties de Gazprom en cas de chantages en matière de transport de gaz, son président a répondu : "Là, la Russie et l'Allemagne sont dans des conditions égales, seulement, elles se tiennent à deux bouts d'un tube", "Voilà pourquoi la (meilleure) garantie consiste à réduire les risques de transit. C'est ce que nous faisons avec nos partenaires allemands en édifiant le gazoduc nord-européen", a-t-il noté.
"Son chantier suit le rythme prévu et en 2010 le gaz russe ira directement en Allemagne", a souligné le président du holding gazier, soulignant que "tout ce que nous avons fait et ce que nous ferons en matière de notre coopération gazière tend à améliorer la sûreté des livraisons de gaz russe en Europe".
En même temps, Michael Glos "s'est félicité de l'information de Miller sur le règlement des malentendus gaziers entre l'Ukraine et la Russie", a appris RIA Novosti auprès du ministère allemand de l'Economie.
A l'issue de cette rencontre, le ministre a déclaré que "la Russie éprouve un grand intérêt pour l'élargissement de la coopération avec l'Allemagne et l'Europe dans le domaine gazier".
A ce jour, près de 36% (40 milliards de mètres cubes) du gaz consommé en Allemagne sont d'origine russe et presque 30% de cette quantité sont transités par l'Ukraine, selon le ministère allemand de l'Economie.
Le gaz assure (avec tendance à l'accroissement) près de 22% de la consommation énergétique primaire en Allemagne (36% pour le pétrole, 25% pour la houille et 13% pour l'énergie nucléaire).
