A la question de savoir si les accords sur le partage de la production (APP) pourraient être appliqués dans la mise en valeur du gisement de Chtokman, le ministre russe a répondu : "Nous le saurons après l'évaluation que feront les investisseurs".
"Mais avant cela, la liste des prétendants doit se transformer en liste de partenaires qui devront décider à quelles conditions le gisement sera exploité", a ajouté Viktor Khristenko.
"Il s'agit d'un gisement unique en son genre quant à ses réserves et aux technologies d'extraction de gaz. Il y a donc toutes les raisons d'appliquer l'accord sur le partage de la production (APP)", a indiqué le ministre, soulignant que la décision d'exploiter le gisement en régime fiscal normal ou en régime d'APP sera fonction des calculs des investisseurs.
La Russie et la Norvège, a poursuivi le ministre, projettent d'élargir leur coopération dans le secteur énergétique, notamment dans la mise en valeur des ressources des mers arctiques. Selon lui, une coopération plus étroite dans ce domaine est nécessaire pour "calculer de la manière la plus précise les risques qui pourraient surgir en matière de sécurité énergétique".
La Norvège possède une riche expérience dans l'exploitation de gisements sur le plateau continental arctique et dans le domaine de la production d'électricité d'origine hydraulique, a dit le ministre russe.
"Et cela est très important pour nous", a-t-il noté.
Actuellement, les sociétés russes Gazprom, Rosneft, Lukoil, RAO EES sont en dialogue avec des compagnies norvégiennes et ces contacts "doivent être encouragés et élargis", a ajouté Viktor Khristenko.
Odd Roger Enoksen a précisé pour sa part que les deux pays "ont des intérêts conjoints", car ils sont de gros fournisseurs de ressources énergétiques.