"Développer les technologies de l'information est aujourd'hui un objectif stratégique. Pour l'atteindre, le gouvernement devra réaliser plusieurs mesures sérieuses. Et, autant que je sache, il a été proposé au gouvernement d'instituer une commission spéciale", a déclaré le président intervenant jeudi au bureau du Conseil d'Etat de Nijni-Novgorod, un centre industriel et scientifique à 500 km à l'est de Moscou.
La Russie, a poursuivi le président, attache une attention sérieuse au développement des technologies d'information et de communication.
"Le marché des technologies offre des perspectives sérieuses, il a un impact sur le progrès scientifique et technique et intéresse la Russie qui est en quête de positions de leader sur les marchés mondiaux", a indiqué le président.
Les pays qui avaient à temps misé sur les nouvelles technologies ont déjà pu mettre leurs économies sur des positions d'avant-garde, a poursuivi le chef de l'Etat.
"C'est une des voies du développement les plus sûres, notamment pour notre pays qui dispose, dans ce domaine, d'un considérable capital de départ", a dit Vladimir Poutine. Selon lui, il est question du potentiel intellectuel, scientifique et technique de la Russie comme de son potentiel d'innovation.
Mais tout potentiel ne se matérialise que dans un contexte propice, a noté le président. "En ce sens, on peut estimer que, dans notre pays, le secteur des technologies de l'information est le mieux armé", a ajouté Vladimir Poutine.
Le développement de ce secteur doit en plus entraîner celui de la science fondamentale et des recherches appliquées dans des secteurs annexes, a-t-il estimé.
La part de la branche des technologies de l'information a été de près de 5,3% dans le PIB russe en 2005, contre près de 2% en 2000, a annoncé Vladimir Poutine.
Mais il ne faut pas s'arrêter sur les résultats atteints car nous accusons toujours un retard considérable sur les pays développés où l'apport des technologies de l'information au PIB atteint 30% et plus", a encore indiqué le chef de l'Etat russe.
