"Nous sommes préoccupés par les tentatives régulières, aussi bien en Transnistrie qu'en Ossétie du Sud, pour affaiblir le format des négociations en cours, les torpiller et mettre en doute leur efficacité", a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne de télévision publique Rossia.
Des décisions "très importantes" ont été prises dans ces cadres, mais ces décisions "n'ont pas été respectées par Chisinau dans le premier cas et par Tbilissi dans le second". "Cela nous inquiète", a ajouté le diplomate.
L'Union européenne et les Etats-Unis qui participent au règlement du conflit en Transnistrie ainsi que l'OSCE engagée tant en Transnistrie qu'en Ossétie du Sud "craignent que la situation ne se déstabilise", a souligné Sergueï Lavrov, avant de constater que "des avis parfois inconséquents se font entendre à Bruxelles, notamment par rapport au dossier transnistrien".
"Mes consultations de Washington ont montré à quel point on craint là-bas que la situation ne se déstabilise et qu'un scénario musclé ne soit adopté. Cela concerne en particulier l'Ossétie du Sud", a ajouté le ministre.
"Nous espérons que nos partenaires suivront les principes que nous appliquons, soit la confiance mutuelle, la transparence, la prévisibilité et, bien sûr, le respect des ententes antérieures qui ont permis de fonder les mécanismes de règlement pacifique et d'éviter une nouvelle effusion de sang, au cours des douze dernières années, dans les régions de l'ex-URSS", a résumé Sergueï Lavrov.