"La coalition se chargerait d'achever la réforme politique et de transformer le pays en république parlementaire avec un président à la tête. Ainsi, serait formé un gouvernement stable qui pourrait travailler jusqu'en 2009", a précisé l'expert russe.
Il est vrai que les membres de la coalition auront à faire des concessions. Par exemple, Viktor Ianoukovitch devra abandonner l'idée de rendre officielle la langue russe et renoncer au poste de Premier ministre ou de président du parlement ukrainien, selon le politologue.
Il estime qu'un gouvernement de coalition n'insistera plus sur l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN ni sur sa participation à l'Espace économique unique.
Des élections législatives sont prévues en Ukraine pour le 26 mars prochain.