MOSCOU, 20 mars - RIA Novosti. Les autorités de la république autoproclamée de Transnistrie (Moldavie), peuplée essentiellement de russophones, ont demandé à la Russie de lui accorder une assistance humanitaire.
Ce thème a été soulevé lundi lors de la rencontre entre le président de la Douma russe Boris Gryzlov et le président du parlement transnistrien Evgueni Chevtchouk. Le président du comité parlementaire pour les affaires de la CEI (Communauté des Etats indépendants) et les liens avec les compatriotes, Andreï Kokochine, a assisté à cette rencontre.
A l'issue de cette rencontre, le président du parlement transnistrien a expliqué aux journalistes qu'il s'agissait de biens de première nécessité : denrées alimentaires, médicaments, aliments pour enfants, "ce dont la Transnistrie a tellement besoin aujourd'hui".
Des denrées doivent être avant tout livrées aux crèches, aux internats scolaires et aux plus démunis, il s'agit aussi d'approvisionner les centres hospitaliers en médicaments, a-t-il expliqué.
Evgueni Chevtchouk a noté que l'Ukraine et la Moldavie avaient de fait convenu d'imposer un blocus économique à la Transnistrie, raison pour laquelle le gouvernement de la république non reconnue a dû s'adresser à la Fédération de Russie.
Dans les plus courts délais, a annoncé pour sa part le député Kokochine, la Douma saisira le gouvernement fédéral de ses propositions d'accorder une assistance humanitaire à la Transnistrie. Selon lui, le président de la Douma, Boris Gryzlov, a approuvé ces propositions. Avant tout, il faut soutenir les maternités et les centres médicaux de Transnistrie.
Le président du Comité parlementaire pour les Affaires de la CEI et les liens avec les compatriotes s'est refusé à citer les chiffres précis de cette assistance, se contenant d'indiquer qu'il s'agissait de "volumes et de sommes très importants".
Cette assistance, a-t-il encore expliqué, sera ciblée et portera sur les biens de première nécessité qu'il est impossible d'acquérir en raison du blocus économique proclamé par Kiev et Chisinau.
La Douma suit la situation autour de la Transnistrie et reste en contact étroit avec ses amis transnistriens et toutes les autres parties concernées, a encore noté Andreï Kokochine.
La Douma, selon lui, a élaboré plusieurs recommandations visant à normaliser la situation autour de la Transnistrie.
