MOSCOU, 25 mars - RIA Novosti. Toute hâte dans la création de l'Etat fédéral Russie-Biélorussie ne serait pas de mise, estime le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) et président de l'Assemblée parlementaire de l'Union Russie-Biélorussie, Boris Gryzlov.
"Bien sûr, certaines questions peuvent être réglées plus promptement, mais la hâte n'est jamais de mise ici. Car il s'agit de la concertation des positions de deux Etats souverains, des intérêts de deux peuples. Un tel travail réclame toujours beaucoup de temps", lit-on dans un article de Boris Gryzlov qui sera publié dans la revue Soyouznoe gossoudarstvo (L'Etat fédéral) dans sa livraison du 3 avril.
Il y a dix ans, le 2 avril 1996, était signé le Traité sur la formation de la Communauté Russie-Biélorussie.
Boris Gryzlov qualifie de "percée" dans les relations des deux pays la décision de bâtir l'Etat fédéral. Il déclare qu'il lui est difficile de désigner les domaines des relations de la Russie et de la Biélorussie les plus viables et opérants.
"La chose est malaisée pour autant que l'intégration suppose un mouvement en avant simultané dans de nombreuses directions. Nos économies se fortifient, leurs liens ne cessent de se resserrer, les Biélorusses ne se sentent pas étrangers en Russie et inversement, les organes du pouvoir des deux pays prennent des décisions sur un pied d'égalité et sur la base du respect réciproque de la souveraineté", lit-on dans l'article de Boris Gryzlov.
