"Nous ne voulons pas formuler d'exigences préalables mais nous leur présenterons des exigences précises", a indiqué le président géorgien s'entretenant vendredi avec des réfugiés de la république non reconnue. - "Nous leur parlerons des biens privés de nos réfugiés, de leur retour dans leurs maisons et de l'enseignement en géorgien".
"Je l'ai toujours dit et je le répète aujourd'hui: la Géorgie veut un règlement pacifique du conflit, ce qui signifie le retour des réfugiés, l'intangibilité de la propriété privée et la reconnaissance du fait que l'Abkhazie est une partie de la Géorgie", a-t-il dit.
La question des biens des citoyens géorgiens exilés d'Abkhazie avait été au c�ur de la rencontre entre des réfugiés et les représentants du ministère pour les migrants forcés. Le président a pris connaissance des premiers résultats du travail mené dans le cadre du programme "Ma Maison".
L'objectif de ce programme consiste à décrire, au moyen de photos satellite, les biens immobiliers appartenant aux citoyens géorgiens exilés d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Sur la base des données obtenues, le gouvernement de Tbilissi veut affecter juridiquement aux réfugiés les biens qu'ils avaient perdus en quittant leurs maisons lors du conflit armé de 1991-1993 dans ces républiques qui réclament leur indépendance face à la Géorgie.
