"La décision du médecin hygiéniste chef de la Fédération de Russie Guennadi Onichtchenko d'interdire les importations de vins moldaves viole plusieurs accords entre les deux pays. Face à toutes nos demandes de mener un dialogue constructif sur ce problème, la Russie ne réagit pas", a-t-il noté, intervenant lors d'une réunion consacrée aux exportations de produits vinicoles moldaves.
Conjointement avec d'autres administrations, le ministère de l'Economie "fait appel à toutes les méthodes civilisées pour normaliser la situation", a indiqué M.Lazar.
"Nous sommes contre la politisation du problème. Laissons aux experts le soin de mener le dialogue", a-t-il ajouté.
Pour sa part, le directeur du Centre national de médecine préventive, Ion Bahnarel, a annoncé que les substances dont la présence dans le vin moldave a été évoquée par le M.Onichtchenko n'y ont pas été découvertes.
"Les pesticides du groupe auquel se réfère M.Onichtchenko ne sont pas utilisés dans nos vignobles depuis quelques décennies", a-t-il expliqué.
"La décision des services sanitaires russes a mis les entreprises vinicoles moldaves dans une situation très délicate. Il nous faut verser des salaires, rembourser des crédits, payer des intérêts et des impôts", a déclaré pour sa part le président de l'Union des exportateurs de vins moldaves, Gheorghe Kozub.