L'infrastructure de l'Estonie, en particulier ses ports, permet, grâce à sa qualité et à son potentiel, d'augmenter le trafic marchandises entre l'Asie et les pays de l'Union européenne, a notamment estimé le chef de l'Etat estonien.
"Il y a aussi de bonnes perspectives pour la coopération entre les pays d'Europe centrale et de l'est sur l'axe nord-sud. Une coopération étroite des administrations ferroviaires de l'Estonie, de la Russie, du Kazakhstan et d'autres pays revêt sur ce plan une grande importance", a encore indiqué le président Rüütel.
Vladimir Iakounine, le président de la Société des Chemins de fer russes, qui préside cette réunion, a noté que le thème soulevé par Arnold Rüütel serait examiné lors de ces débats et qu'il faisait partie des plans stratégiques du Conseil.
Le Conseil pour les transports ferroviaires a été créé par un accord entre chefs d'Etat et de gouvernement des pays de la CEI en 1992, dans le but de coordonner les activités de ce transport dans les pays de l'ex-URSS reliés par des chemins de fer à voie large.
Les dirigeants des administrations ferroviaires de 17 pays (les pays de la CEI, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie, la Bulgarie et la Finlande à titre d'observateur) prennent part aux travaux du Conseil qui se réunit deux fois par an.
