"L'unique facteur dont nous devons encore tenir compte aujourd'hui est l'opération de paix menée sous l'égide de la CEI en Abkhazie. En juin, le parlement géorgien appréciera les résultats de cette opération, ce qui signifie que la question relative à la présence de la Géorgie de la CEI sera réglée", a indiqué le parlementaire géorgien.
A la Géorgie, la CEI assurait des privilèges, notamment les déplacements sans visas pour les ressortissants géorgiens et le régime de libre échange, mais, "grâce à la politique de la Russie, la Géorgie a été privée de ces privilèges", a indiqué M.Bakradze.
Mardi, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a annoncé avoir chargé le gouvernement de préparer la justification économique de la présence de la Géorgie au sein de la CEI.
"Nous devons calculer s'il nous faut ou non rester au sein de la CEI. J'ai chargé le gouvernement d'étudier cette question et de me présenter dans un ou deux mois au maximum la justification économique de notre présence au sein de la CEI. Si la Géorgie trouve qu'elle ne tire aucun autre avantage de sa présence au sein de la Communauté que d'y être humiliée, le parlement et le peuple devront prendre la décision qui s'impose", a indiqué M.Saakachvili.