La levée à partir du 1er juillet des restrictions qui frappaient les opérations monétaires en Russie est opportune et utile car dans les pays membres du "club des plus grands pays financiers" les opérations de ce genre s'effectuent librement, a noté le responsable de la présidence.
"La levée, du moins formelle, de ces restrictions serait utile du point de vue de notre participation à ce dialogue", a indiqué M. Dvorkovitch.
Toutefois, le principal objectif de cette décision consiste, selon lui, à garantir à la population une "activité économique normale, affranchie des restrictions imposées par les Etats".
"Par cela même nous rendons plus profitable les activités liées aux investissements en Russie ou à l'étranger", a souligné le chef de la Direction d'expertise de la présidence.
M. Dvorkovitch a qualifié de "bizarre" le fait que la Russie ne soit pas encore membre du G8 financier car, vu le niveau de développement de l'économie russe, le règlement "de problèmes (�) tels que la dynamique des cours mondiaux du pétrole, les mesures tendant à les stabiliser, la dynamique, aussi, des cours des devises mondiales" devient impossible sans la Russie.
"La Russie est une des grandes économies du monde et, sans tenir compte de notre avis, sans compter avec notre pays qui est à la jonction de l'Europe et de l'Asie, toute solution proposée pour régler ces problèmes sera soit inefficace, soit éphémère", a encore affirmé M. Dvorkovitch.
