Le Sommet du G8 contribuera au perfectionnement des ONG russes - LEAD

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La tenue du Sommet du G8, ainsi que du "Forum civil" en Russie contribuera au perfectionnement des organisations non gouvernementales (ONG) dans le pays, a estimé mardi Ella Pamfilova, présidente du Conseil présidentiel russe pour le développement de la société civile et les droits de l'homme.
MOSCOU, 4 juillet - RIA Novosti. La tenue du Sommet du G8, ainsi que du "Forum civil" en Russie contribuera au perfectionnement des organisations non gouvernementales (ONG) dans le pays, a estimé mardi Ella Pamfilova, présidente du Conseil présidentiel russe pour le développement de la société civile et les droits de l'homme.

"Il est souhaitable que nos organisations non gouvernementales interviennent davantage dans l'arène internationale pour acquérir de l'expérience et coopérer avec les autres ONG dans le monde sur un pied d'égalité", a déclaré Ella Pamfilova.

Par ailleurs, a-t-elle relevé, cette rencontre moscovite permettra aux organisations non gouvernementales russes d'accéder au niveau international grâce aux contacts noués à ce forum avec leurs collègues étrangers.

"Il est aussi très important que ceux qui sont venus en Russie comprennent mieux ce qui se passe chez nous et à quel point la vie est parfois beaucoup plus compliquée que la description qui en est faite", a dit présidente du Conseil présidentiel russe pour le développement de la société civile et les droits de l'homme.

Somme toute, estime Ella Pamfilova, le "G8 civil" exercera un impact positif sur la situation des organisations non gouvernementales en Russie, tout en contribuant également au renforcement de la société civile dans le pays.

Le forum "G8 civil-2006" qui s'est déroulé à Moscou à la veille du Sommet du G8 à Saint-Pétersbourg est une manifestation inédite par son envergure, a fait remarquer Ella Pamfilova. Quelque 700 représentants d'ONG de plus d'une cinquantaine pays du monde y ont participé.

Mardi, la séance plénière du "G8 civil" s'est poursuivie durant plus de deux heures avec la participation du président Poutine. "Jamais encore les représentants d'ONG ne se sont rencontrés dans un format aussi large avec le président en exercice du G8", a souligné la présidente du Conseil pour le développement de la société civile et les droits de l'homme.

"On nous a accusés de n'avoir invité que seules des personnes loyales envers les autorités russes. Pourtant, plus de la moitié des participants au forum est constituée de représentants d'organisations d'autres pays ou d'organisations internationales qui ne dépendent de personne", a indiqué Ella Pamfilova.

"Quant aux participants russes, ce sont dans leur majorité des personnes qui ont toujours critiqué et critiquent le pouvoir en place. Ce qui est d'ailleurs tout à fait normal, car il serait pour le moins curieux que les ombudsmans fassent l'éloge dithyrambique des autorités", a-t-elle ajouté.

La conférence finale des ONG se déroulera en novembre prochain à Moscou et aura pour thème la "Mise en �uvre de l'ordre du jour du G8 en 2006".

Cette manifestation sera précédée par une "table ronde" consacrée aux problèmes du développement en Afrique prévue également à Moscou pour la fin octobre.

Le Béninois Gabriel Kotchofa, président de l'Association des étudiants étrangers en Russie, a estimé, de son côté, qu'il était nécessaire d'examiner les problèmes du continent africain pendant la présidence de la Russie au G8.

"En tant qu'Africain, comme citoyen du Bénin, je suis persuadé qu'une ère nouvelle s'ouvre aujourd'hui devant l'Afrique et tous les pays en voie de développement. Si nous ratons le moment où la Russie assure la présidence tournante au G8, si nous laissons échapper cette chance, nous la perdrons à jamais", a averti Gabriel Kotchofa.

Selon ce dernier, les problèmes essentiels de l'Afrique résident dans l'impossibilité de former des spécialistes pour les différentes branches et l'infrastructure. Si les pays du G8 aident à la solution de ces problèmes, cela permettra de diminuer les flux migratoires depuis les pays africains et de diminuer les volumes de l'assistance financière et humanitaire à accorder aux Etats du "continent noir".

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