"Il me semble qu'on est arrivé aujourd'hui à pousser le mécanisme du G8 dans la bonne direction", a notamment déclaré le président de Contrat social, Alexandre Aouzan.
"Ce qui est important pour moi, c'est que la discussion a été technique et que nous comprenons ce que devons faire maintenant", a-t-il ajouté.
Les positions des ONG et de Vladimir Poutine étaient tantôt identiques (nécessité de réduction des armements stratégiques nucléaires et protection des ressources maritimes), tantôt différentes (nucléaire civil et financement étranger des ONG russes), a constaté M. Aouzan, tout en saluant la disposition du président à amender la loi sur les ONG et sa prise de position sur les organismes génétiquement modifiés (OGM).
"La conception de la sécurité nationale signée par le président renfermait, au moment de son examen, des positions très fermes à l'égard des OGM. Le président les a réitérées, et j'en suis heureux", a pour sa part indiqué Alexeï Iablokov, membre de l'Académie russe des sciences.
A son avis, cette décision est très importante à la lumière des pressions exercées sur la Russie de la part de plusieurs Etats producteurs d'OGM. "Nous devons rejoindre l'Europe dans la lutte contre les OGM", a-t-il lancé.
Pour Alexeï Iablokov, les déclarations de Vladimir Poutine sont "optimistes", car elles soutiennent l'intention de l'administration municipale de Moscou d'adopter une loi prescrivant de mentionner la présence d'OGM sur les étiquettes. "Ce sont des démarches correctes, normales et écologiques", a-t-il dit.
De son côté, le directeur de la mission russe de la Fondation mondiale pour la nature (WWF), Igor Tchestine, a espéré que la rencontre d'aujourd'hui marquerait le début de l'"ère écologique" dans l'histoire russe.
"Nous avons été témoins de la réelle préoccupation face aux problèmes écologiques", a-t-il dit.
