"Ce que nous pouvons faire ensemble, nous ne devons pas le faire séparément", a-t-il souligné.
Les membres du WWC qui représentent les millions de chrétiens de par le monde espèrent que le Sommet mondial de Moscou sera une "arme de destruction des barrières" qui entravent le dialogue et la coopération entre les confessions face aux défis du monde contemporain.
Le chef des bouddhistes de Mongolie, le khambo-lama Tchoïtchamts Demberel, a également souligné que "l'heure est à la conjugaison des efforts des leaders religieux en vue de créer un univers harmonieux de la justice". "Nous nous servirons de notre autorité pour lutter contre toute forme de terrorisme et de violence. Nous devons promouvoir la tolérance, la miséricorde et la sagesse, surtout parmi les jeunes", a-t-il indiqué.
A son avis, les actes d'intolérance et de xénophobie de même que les différents conflits s'expliquent par "l'ignorance".
Le représentant des hindouistes indiens, Sri Sugunendra Theertha Swamiji, a pour sa part indiqué que les chefs religieux devaient "aider les gens à comprendre et à accepter les autres religions, à sauvegarder la diversité religieuse".
"On observe des tentatives en vue de polariser le monde. Dans ce contexte, le dialogue interreligieux est très important, car il permet d'éviter les guerres religieuses. Toutes les religions ont un seul et même but qui est poursuivi par des méthodes différentes", a-t-il estimé avec conviction.
Le rabbin américain Arthur Schneier, directeur de la fondation Appeal of Conscience, a pour sa part appelé chrétiens, musulmans et bouddhistes à aider les leaders du G8 dans la lutte contre l'intolérance.
Des leaders musulmans représentant l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Pakistan et d'autres pays ont également insisté sur l'inadmissibilité du fanatisme et de l'extrémisme et se sont dits prêts à aider au règlement des conflits.
