"Nous ne pouvons plus revenir au statu quo d'autrefois. Nous devons persévérer dans nos efforts pour arrêter au plus vite les violences, et pour cette fois, sur une base solide et stable. Et là, chacun aura des missions à faire, chacun aura son rôle à jouer", a notamment déclaré Condoleezza Rice lors d'une conférence de presse à l'issue de la rencontre internationale sur le règlement au Proche-Orient. La conférence de Rome a associé, entre autres, des représentants des Etats-Unis, de l'Union européenne (UE), de l'Organisation des Nations Unies, de la Fédération de Russie et des pays du Proche-Orient.
Selon la secrétaire d'Etat américaine, tous les pays de la région doivent participer au règlement du conflit. Condoleezza Rice a rappelé que, conformément à la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'ONU, la Syrie avait, elle aussi, ses engagements. "Nous sommes prêts à entamer un dialogue avec la Syrie, mais il reste à savoir si la Syrie y répondra", a dit la diplomate.
Condoleezza Rice a aussi exprimé une "profonde préoccupation par le rôle de l'Iran". "A l'heure actuelle, tous doivent faire leur choix. Nous pouvons recevoir un Liban démocratique et stable qui vive en paix avec lui-même et ses voisins", a-t-elle indiqué.
Pour le règlement du conflit actuel, a noté Condoleezza Rice, la composante régionale compte énormément. Ce disant, la diplomate américaine a fait savoir que, présente aujourd'hui à la rencontre de Rome, l'Arabie Saoudite avait promis d'accorder au Liban une assistance humanitaire d'envergure. Par ailleurs, a-t-elle dit, "j'espère bien que tous ceux qui ont de l'influence sur l'Iran sauront le persuader de ne pas utiliser des forces extrémistes pour déstabiliser la situation dans la région".