"Nous estimons que le soutien russe à la réalisation de ce gazoduc sera d'une grande importance pour nous", a indiqué le président vénézuélien, rappelant que son pays détient les plus importantes réserves gazières en Amérique latine.
Selon lui, la langueur de ce gazoduc sera de 8 000 km.
"Les investissements nécessaires s'élèvent à près de 20 milliards de dollars", a-t-il précisé.
Déjà, les gouvernements vénézuélien, brésilien et argentin coopèrent étroitement su la réalisation de ce projet, a poursuivi Hugo Chavez. "Nous avons institué six groupes de travail pour promouvoir ce projet", a-t-il indiqué, ajoutant que l'Uruguay, le Paraguay et la Bolivie manifestent également de l'intérêt envers le futur gazoduc.
Selon lui, l'énergie vient en première position dans la coopération russo-vénézuélienne. Au cours de leurs négociations jeudi, les parties ont également examiné la question de la coopération entre les plus grosses entreprises vénézuéliennes et russes, a ajouté Hugo Chavez.
"Nous constatons avec plaisir que Lukoil et Gazprom sont déjà au Venezuela et qu'ils aborderont bientôt l'exploitation de gisements sur terre ferme et en mer", a estimé le président vénézuélien, faisant grand cas des activités de la compagnie russe Lukoil dans son pays.
Selon lui, les réserves pétrolières au Venezuela ne cessent de croître et celles des gisements dans le bassin de l'Orénoque recèlent jusqu'à 170 milliards de barils.
"Cela porte le Venezuela à la première place dans le monde, devant l'Arabie saoudite", a indiqué Hugo Chavez.
"Nous savons que la sécurité énergétique a été au coeur de la rencontre à Saint-Pétersbourg (G8), a-t-il dit. Etant donné les énormes réserves dont disposent nos deux pays, le Venezuela et la Russie jouent un rôle très important pour le futur développement du monde", a encore estimé le président vénézuélien.
