Une guerre globale pour l'énergie et la présence militaire en cours en ex-URSS (Loukachenko)

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Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a estimé mardi qu'une guerre globale dépourvue de règles pour les ressources énergétiques, la présence militaire et l'influence était en cours sur le territoire de l'ex-URSS, lors d'un discours devant le corps diplomatique à Minsk.
MINSK, 1er août - RIA Novosti. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a estimé mardi qu'une guerre globale dépourvue de règles pour les ressources énergétiques, la présence militaire et l'influence était en cours sur le territoire de l'ex-URSS, lors d'un discours devant le corps diplomatique à Minsk.

"Ce qu'on appelait autrefois le sixième de la surface terrestre de la planète devient le terrain d'une lutte intense et globale pour les ressources énergétiques, la présence militaire et l'influence. Il s'agit d'une lutte dépourvue de toute règle", a-t-il indiqué.

Il est parfaitement évident que l'espace occupé par l'ex-Union soviétique a cessé définitivement d'être un espace unique, a-t-il dit. "Des processus très compliqués y ont cours, aussi bien intérieurs qu'extérieurs. De l'intérieur et de l'extérieur, les tentatives se multiplient de faire basculer la situation au sein de la CEI, de mettre des pays des deux côtés des barricades politiques, de les dresser les uns contre les autres", a affirmé le leader biélorusse.

"Je parle de la transformation récente du GUAM (qui regroupe la Géorgie, l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et la Moldavie, ndlr.) et de la Communauté de choix démocratique qui essaie de s'affirmer (Géorgie, Ukraine, pays baltes, ndlr.)", a-t-il expliqué.

M. Loukachenko juge nécessaire de consolider la CEI (Communauté des Etats indépendants).

"Nous appliquons une politique conséquente et non assujettie à la conjoncture, nous adoptons une approche d'ensemble à moyen et à long terme. Notre participation aux structures d'intégration est une nécessité", a poursuivi le président biélorusse. Par le biais de ces structures, a-t-il dit, la Biélorussie doit réaliser de gros objectifs qu'elle ne saura atteindre à titre unilatéral ou bilatéral.

"Réfléchissez-y: si certains essaient de désintégrer la CEI, cela veut dire qu'ils y ont intérêt. Nous ne sommes à coup sûr pas de leur nombre. Au contraire, nous sommes intéressés à une existence stable, sécurisée, commode et ayant de l'avenir pour notre peuple et les autres peuples de la Communauté", a encore noté le leader biélorusse.

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