"J'éviterais de mettre une croix sur la CEI. A mon avis, il y a un certain nombre de fonctions qui devraient incomber à la CEI qui garde le statut d'un club politique regroupant 12 présidents", a estimé le secrétaire général de cette organisation qui regroupe 6 ex-républiques soviétiques sur les 12 que compte la CEI.
A son avis, les sommets de la CEI restent un terrain efficace permettant de résoudre des problèmes de la politique générale et de la défense. A titre d'exemple, M. Rapota a cité un accord sur l'espace aérien unique et un autre sur le contrôle des ventes d'armes légères visant à éviter que des groupes armés illégaux entrent en leur possession.
"Plusieurs décisions remarquables ont été prises dans le cadre de la CEI. Pour ce qui concerne la mise en place d'une union économique ou douanière, celle-ci nécessite un instrumentaire différent et ne peut pas regrouper beaucoup de membres", a ajouté M. Rapota.
Le secrétaire général de la CEEA doit participer au débat général du comité pour le commerce extérieur et le développement durable de la 61e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. La CEEA, qui bénéficie du statut d'observateur auprès de l'Assemblée, collabore activement avec les structures onusiennes dans le cadre du mémorandum de compréhension entre la CEEA et le Programme des Nations Unies pour le développement. Un document analogue est en cours de préparation avec la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe.
Fondée en octobre 2000, la Communauté économique eurasiatique (CEEA) regroupe la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan, soit 93% du territoire de l'ex-URSS. L'Ukraine, l'Arménie et la Moldavie bénéficient du statut d'observateurs.
