Les Etats-Unis jugent possible de régler le problème nucléaire nord-coréen par la négociation (Rice)

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Les Etats-Unis jugent possible de régler le problème nucléaire nord-coréen par la voie des négociations, a déclaré jeudi la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, citée par l'agence Reuters, à l'issue d'un entretien avec son homologue sud-coréen Ban Ki-moon.
MOSCOU, 19 octobre - RIA Novosti. Les Etats-Unis jugent possible de régler le problème nucléaire nord-coréen par la voie des négociations, a déclaré jeudi la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, citée par l'agence Reuters, à l'issue d'un entretien avec son homologue sud-coréen Ban Ki-moon.

"Nous voulons laisser la porte ouverte aux négociations. Nous ne voulons pas l'escalade du conflit", a-t-elle indiqué.

La secrétaire d'Etat américaine a en outre espéré que la visite en Corée du Nord du représentant spécial du président de la RPC Tang Jiaxuan aurait des résultats positifs.

Le 9 octobre, les autorités nord-coréennes ont annoncé que la RDPC avait effectué avec succès un essai nucléaire, ce que la communauté mondiale a condamné sévèrement.

Le 14 octobre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution interdisant la livraison à la RDPC de matériels pouvant être utilisés à des fins militaires. Pyongyang a à son tour condamné et rejeté cette résolution.

Dans une déclaration du porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères publiée à Pyongyang, cette résolution a été qualifiée de résultat de la "politique hostile des Etats-Unis" et interprétée comme une "déclaration de guerre" à l'Etat nord-coréen et une tentative d'ébranler le "régime socialiste propre à la Corée du Nord".

Le 9 octobre, lors d'une réunion avec les membres du gouvernement, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que la Russie condamnait sans équivoque l'essai effectué en Corée du Nord et qu'il était question non seulement de la Corée, mais aussi de l'immense préjudice causé au processus de non-prolifération des armes de destruction massive dans le monde". Il a exprimé l'espoir que la Corée du Nord reviendrait à la table des négociations.

Les pourparlers à six sur la dénucléarisation de la péninsule de Corée, auxquels participaient des diplomates de la Russie, des Etats-Unis, de la RDPC, de la Corée du Sud, de la Chine et du Japon, avaient été gelés à la fin de l'année dernière. Pyongyang avait refusé de participer aux débats après que les Etats-Unis eurent pris des sanctions unilatérales sur les comptes bancaires de la Corée du Nord à l'étranger.

Ce dialogue fut amorcé en août 2003, peu après l'annonce par la RDPC de son retrait du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et l'expulsion des inspecteurs de l'AIEA qui surveillaient ses sites nucléaires. En février 2005, Pyongyang se proclama officiellement puissance nucléaire, déclarant toutefois qu'il était prêt à renoncer aux armes nucléaires si les Etats-Unis changeaient l'attitude à l'égard de la RDPC.

Après l'arrivée de l'administration de George W.Bush au pouvoir à Washington, la Corée du Nord fut rapportée à "l'axe du mal", de même que l'Irak et l'Iran. Depuis ce moment, tous les ententes antérieures intervenues avec la RDPC, y compris dans le domaine nucléaire, ont été annulées.

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