Il ne faut pas chercher un compromis avec le Hamas, mais une alternative à celui-ci (Olmert)

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Il ne faut pas chercher un compromis avec le Hamas, mais une alternative à celui-ci, a estimé jeudi à Moscou le premier ministre d'Israël Ehoud Olmert.
MOSCOU, 19 octobre - RIA Novosti. Il ne faut pas chercher un compromis avec le Hamas, mais une alternative à celui-ci, a estimé jeudi à Moscou le premier ministre d'Israël Ehoud Olmert.

"Nous voulons des négociations, mais comprenons bien que la partie palestinienne n'y est tout simplement pas prête à cause de ses propres différends intestins et de la faiblesse d'Abou Mazen (pseudonyme du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas). Nous sommes prêts à entamer sans aucune condition préalable des négociations, mais Abou Mazen n'y est pas prêt, ce qui témoigne de sa faiblesse", a notamment déclaré M. Olmert lors de sa rencontre jeudi soir avec les dirigeants des médias russes.

Selon le premier ministre israélien, Israël est prêt à libérer les détenus palestiniens, mais seulement après la libération du caporal israélien enlevé.

"Nous ne pouvons pas les libérer tant que notre soldat ne sera pas libéré", a souligné M. Olmert.

Le caporal de l'armée israélienne Gilad Shalit avait été saisi le 25 juin dernier par des commandos palestiniens qui avaient attaqué les positions des troupes israéliennes à la frontière de la bande de Gaza.

En échange de sa libération, les ravisseurs ont réclamé la libération d'un millier de Palestiniens, détenus à présent dans les prisons israéliennes. L'Etat hébreu a refusé de satisfaire cette revendication, en lançant une opération militaire d'envergure dans la bande de Gaza à la recherche du caporal kidnappé. Cette opération a coûté la vie à des dizaines de Palestiniens sans aboutir toutefois à la libération de Shalit.

M. Olmert a dit avoir déclaré au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qu'un compromis avec le Hamas serait une erreur, tant que les trois conditions principales ne seraient pas remplies par ce mouvement, et plus précisément la reconnaissance de l'Etat d'Israël, la confirmation des ententes enregistrées autrefois et l'abandon de la terreur.

"Néanmoins, ils (gens du Hamas) ont plus d'une fois signalé ne pas être prêts à reconnaître l'Etat d'Israël. C'est pourquoi on ne doit pas chercher un compromis avec le Hamas, mais une alternative à celui-ci. Israël est prêt à étudier toutes les possibilités avec les Palestiniens, à tenir des consultations avec les Etats-Unis, l'Union européenne (UE) et la Russie. Mais si les Palestiniens ne s'aident pas eux-mêmes, nul ne les aidera", a conclu le premier ministre d'Israël.

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