Les diplomates géorgiens planchent sur un éventuel retrait du pays de la CEI

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TBILISSI, 30 octobre - RIA Novosti. Le ministère géorgien des Affaires étrangères étudie les éventuelles conséquences d'un retrait du pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI), a déclaré lundi à l'agence News-Georgia le premier chef adjoint de la diplomatie géorgienne, Valeri Tchetchelachvili.

Evoquant le travail de la commission en charge d'étudier la question d'un éventuel retrait de la Géorgie de la CEI, il a rappelé que, depuis la création de la communauté, des milliers de documents de tout genre avaient été émis, et que la Géorgie avait adhéré à la plupart d'entre eux.

"La plupart de ces documents n'engagent notre pays à rien. Quoi qu'il en soit, nous abordons très sérieusement ce problème, comme n'importe quel autre. Aussi le ministère des Affaires étrangères est-il en train d'étudier très attentivement cette immense montagne de documents en commun avec les autres ministères et administrations concernés, a-t-il fait savoir.

"Nous croyons de notre devoir de prévoir toutes les complications possibles, même théoriques, liées à tel ou tel document (en cas de retrait de la CEI). Dans le même temps, nous sommes en train d'élaborer des recommandations quant à la constitution de documents bilatéraux et ce, pour neutraliser au maximum le détriment éventuel pour la Géorgie lors de son retrait hypothétique de la CEI, qu'il s'agisse du domaine économique, social ou humanitaire", a souligné le diplomate.

"C'est un travail qui n'est pas du tout facile, mais nous essayons de le faire de manière efficace", a-t-il dit.

Et d'ajouter que la commission devait élaborer des recommandations pour la direction du pays quant au retrait de la Géorgie de la CEI. "Nous y travaillons pour le moment", a poursuivi M. Tchetchelachvili.

"Nous devons mettre au point ces recommandations et analyser les éventuelles conséquences du retrait ou du non-retrait de la Géorgie de la CEI. Ensuite, les hauts dirigeants du pays adopteront une décision politique sur cette question", a précisé le diplomate.

"La procédure du retrait de la Géorgie de la CEI peut prendre toute une année", a-t-il averti.

Aujourd'hui, "la présence de la Géorgie au sein de la CEI n'entrave en rien l'exercice de ses intérêts nationaux", a toutefois noté M. Tchetchelachvili.

"Somme toute, le fait de nous trouver ou non au sein de la CEI n'empêche en rien la mise en application de notre ordre du jour politique, y compris de notre politique extérieure. Nous représentons nos intérêts indépendamment de la CEI, et je pense que cela est parfaitement évident pour tout le monde", a-t-il signalé en conclusion.

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