LES PLUS GROSSES CORPORATIONS DES ETATS-UNIS SONT POUR UNE ADHESION RAPIDE DE LA RUSSIE A L’OMC

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Les responsables de treize plus grosses corporations des Etats-Unis ont adressé aux présidents américain et russe George Bush et Vladimir Poutine une demande d’accélérer l’adhésion de la Russie à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Les responsables de treize plus grosses corporations des Etats-Unis ont adressé aux présidents américain et russe George Bush et Vladimir Poutine une demande d’accélérer l’adhésion de la Russie à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Un commentaire de notre observateur politique Viktor Iénikéev.
Le nombre des signataires de cette lettre ne reflète pas cvelui des sociétés et firmes qui voudraient voir la Russie devenir plus vite membre de l’OMC. Puisque l’initiative émane de la Chambre américaine du Commerce à Moscou groupant 800 compagnies des Etats-Unis ayant un business en Russie, dont des géants tels que Shell, Ford, Boeing et d’autres.
Cette demande, adressée aux président américain et russe, est logique et compréhensible. Nous rappelons que cet été au sommet du G8 à Saint-pétersbourg ils se sont entendus d’achever les pourparlers bilatéraux en question vers la fin du mois d’octobre. Mais comme nous le voyons, le mois s’achève, et l’accord n’est pas toujours acquis. Actuellement les négociations ont lieu à Washington. Il est vrai que certaines informations réconfortantes parviennent des négociateurs eux mêmes.
Les pourparlers entre Moscou et Washington à ce sujet durent déjà treize ans. Et pourtant la Russie a beaucoup plus avancé pour ce qui concerne la démocratisation du pays et le développement d’une économie de marché que beaucoup d’Etats, même dans l’espace post-soviétique, qui sont déjà devenus membres de l’OMC. Depuis plusieurs années la Russie observe de son gré bien de ses normes et lois. Avec cela la partie russe n’a jamais aspiré à entrer dans cette organisation à tout prix, étant prête à y adhérer à des conditions générales qui tiendraient au maximum ses intérêts nationaux.
De nombreux observateurs sont d’accord que le problème concernant la Russie est devenu depuis longtemps politique. Comme l’écrivait la presse américaine, Washington ne se dépêchait pas de donner son aval à cause de la position indépendante de Moscou sur l’Iran, la RDPC et sur nombre d’autres sujets internationaux. L’absurdité de la situation, quand l’Amérique continue d’user de la politique « donnant donnant » comme du temps de la guerre froide, est évidente. Tout d’abord, parce qu’elle ne répond pas aux intérêts nationaux des Etats-Unis mêmes, de leurs partenaires en Europe, et bien sûr, de la Russie.

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