"Nous espérons qu'à l'issue de cet entretien nous verrons plus clairement ce que l'on peut faire pour corriger cette situation anormale", a dit Sergueï Lavrov au cours de sa rencontre avec son homologue géorgien.
"Nous ne sommes pas rencontrés dans la meilleure période des relations russo-géorgiennes", a constaté le ministre russe.
Le 27 septembre dernier, cinq militaires russes avaient été interpellés en Géorgie. L'un d'entre eux avait été relâché peu après, alors que les quatre autres officiers avaient été accusés d'espionnage par les autorités géorgiennes.
Moscou a évalué l'arrestation de ses militaires et leur inculpation d'espionnage comme une provocation pure et simple. Le ministère russe des Affaires étrangères (MID) avait rappelé pour consultations à Moscou son ambassadeur à Tbilissi et évacué une partie des collaborateurs de l'ambassade de la Fédération de Russie en Géorgie et les membres de leurs familles.
Le 2 octobre dernier, le ministère des Transports de la Fédération de Russie a suspendu toutes les communications avec la Géorgie. Les virements postaux avec ce pays ont également été bloqués. Le jour même, la Géorgie a remis les officiers russes arrêtés entre les mains des représentants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Tbilissi, ce qui a rendu finalement possible leur rapatriement.
