Une fête teintée de nostalgie

© RIA Novosti . Papikian / Accéder à la base multimédiaPlace Rouge de Moscou au XIXe siècle
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Il y a un an, la Russie renonçait à célébrer le 7 novembre, un anniversaire de la Grande révolution socialiste de 1917, et commémorait pour la première fois une nouvelle fête, la Journée de l'unité nationale (4 novembre), qui commémore la défaite des envahisseurs polonais à Moscou en 1612.

Il y a un an, la Russie renonçait à célébrer le 7 novembre, un anniversaire de la Grande révolution socialiste de 1917, et commémorait pour la première fois une nouvelle fête, la Journée de l'unité nationale (4 novembre), qui commémore la défaite des envahisseurs polonais à Moscou en 1612.

Pour l'instant elle ne suscite aucune ferveur particulière dans la population: les sondages révèlent que 73% des Russes ne prévoient rien de particulier à cette occasion. 17% des personnes interrogées ont l'intention de commémorer cette fête. Ces chiffres proviennent d'un sondage réalisé par la fondation "Opinion publique".

Par contre, le 7 novembre, qui a perdu son statut de fête officielle, est perçu aujourd'hui par la majorité des Russes comme une date particulière, importante, significative (54%). Par rapport à l'année dernière, ce chiffre est en progression de 12%/ Approximativement le même nombre de sondés (53%) désapprouvent la décision de faire du 7 novembre un jour ouvrable. Une majorité de personnes considérant le 7 novembre comme un jour ordinaire ne s'observe que dans la tranche des moins de 35 ans (53%).

La Journée de l'unité nationale a remplacé la Journée de la concorde et de la réconciliation qui après l'éclatement de l'Union soviétique s'était substituée à la Journée de la Révolution socialiste d'Octobre 1917.

La date du 4 novembre a été choisie parce que ce jour-là de l'année 1612 les milices populaires conduites par Kouzma Minine, un homme d'origine modeste, et le prince Dmitri Pojarski, avaient chassé de Moscou les envahisseurs polonais, montrant ainsi l'héroïsme et la cohésion exemplaires du peuple tout entier, indépendamment de l'origine, de la confession et de la situation dans la société.

L'introduction de la nouvelle fête a beaucoup surpris les Russes. Aujourd'hui on n'observe aucune unité, même sur cette fête il y a divergences: 39% des personnes interrogées estiment qu'elle est nécessaire, elles sont autant à penser le contraire.

Le sondage a été réalisé les 28 et 29 octobre dans cent localités de 44 entités de la Fédération de Russie auprès d'un échantillon représentatif de 1.500 personnes.

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