Futur Sommet Russie-UE: début de la préparation d'un nouvel accord de partenariat russo-européen

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MOSCOU, 9 novembre - RIA Novosti. Le futur Sommet Russie-UE à Helsinki en novembre courant va donner le coup d'envoi à la mise au point d'un nouvel accord de partenariat stratégique entre la Russie et l'Union européenne, a déclaré jeudi à RIA Novosti le parlementaire russe Konstantin Kossatchev.

Konstantin Kossatchev qui est président du Comité pour les Affaires internationales de la Douma d'Etat (Chambre basse du Parlement russe) a fait une telle déclaration à l'issue de la réunion d'aujourd'hui de son comité parlementaire avec la participation du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko.

"La discussion d'aujourd'hui a montré que le futur Sommet pourrait marquer une étape très importante dans le développement des relations entre la Fédération de Russie et l'UE, en adoptant, entre autres, une décision définitive sur la mise au point d'un nouvel accord de partenariat stratégique russo-européen", a estimé Konstantin Kossatchev.

Le député a rappelé que l'actuel accord de partenariat et de coopération (APC) entré en vigueur en 1997 expirait en novembre 2007.

"Quoi qu'il en soit, personne - ni les Européens ni les Russes - ne s'assigne pour objectif de préparer ce nouveau document dans un délai déterminé", a souligné Konstantin Kossatchev, en ajoutant que le nouvel accord ne serait préparé que quand ses dispositions arrangeraient toutes les parties.

Le député n'a pas exclu que la date prévue de novembre 2007 pour la mise au point de ce nouveau document ne puisse être respectée. "Mais même dans un tel cas, il n'y aura pas de vide juridique, car l'APC restera en vigueur jusqu'au moment de l'adoption du nouveau document", a précisé Konstantin Kossatchev.

Selon ce dernier, la nécessité de préparer un nouveau texte de l'APC s'explique par le fait que l'actuel document a déjà fait son temps.

Ainsi, lors de la préparation de l'actuel APC, la Russie n'avait pas encore entamé les négociations sur son adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), et d'ici novembre 2007, ces négociations seront "soit achevées, soit sur le point de l'être", a expliqué le parlementaire. En outre, à l'époque, la Russie n'était pas reconnue comme pays à économie de marché.

Qui plus est, a poursuivi Konstantin Kossatchev, bien d'autres paramètres des relations entre la Fédération de Russie et l'Union européenne ont changé depuis, qu'il s'agisse de la justice, de la nécessité de relever les nouveaux défis et de contrer les nouvelles menaces, de la coopération politique dans l'arène internationale ou dans la sphère humanitaire.

Konstantin Kossatchev a rapporté que lors de la réunion du Comité pour les Affaires internationales, il a été signalé que la Russie acceptait le risque lié à la signature d'un nouvel accord, tout en se rendant compte que ce document doit être ratifié non seulement par le Parlement européen, mais aussi par des parlements nationaux. "Nous n'excluons évidemment pas que cette ratification puisse être exploitée par certains Etats qui cherchent à impliquer l'UE dans la solution de leurs problèmes bilatéraux", a dit le parlementaire russe.

Pourtant, estime-t-il, ce nouveau document sera plus complet et plus riche en contenu, alors que toutes les tentatives de politiser le processus de ratification de l'accord en question seront tout simplement contreproductives et "se heurteront à une riposte consolidée de la part de l'Union européenne elle-même".

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