En 2006, la Russie exportera des produits de programmation pour 2 milliards de dollars (ministre)

S'abonner
En 2006, la Russie exportera des logiciels et des services informatiques pour près de 2 milliards de dollars, a annoncé le ministre russe des Technologies de l'information et des Télécommunications Leonid Reïman.
SAINT-PETERSBOURG, 13 novembre - RIA Novosti. En 2006, la Russie exportera des logiciels et des services informatiques pour près de 2 milliards de dollars, a annoncé le ministre russe des Technologies de l'information et des Télécommunications Leonid Reïman.

"Cette année la Russie exportera des logiciels et des services informatiques pour près de 2 milliards de dollars", a indiqué le ministre rencontrant lundi les étudiants de l'Université d'Etat de Saint-Pétersbourg.

Selon le ministre, les exportations russes de produits de programmation s'étaient élevées en 2005 à 1 milliard de dollars.

Ces trois dernières années, les exportations russes de produits de programmation progressent de 80 à 90% l'an et pourraient atteindre 12 à 14 milliards de dollars par an d'ici à 2010, a-t-il indiqué.

De l'avis de M. Reïman, malgré le chiffre d'affaires relativement modeste des exportations russes, la Russie concurrence avec efficacité l'Inde et la Chine.

La Chine, par exemple, se montre attentive à différents projets dans la sphère des hautes technologies réalisées en Russie, selon le ministre.

"La Chine, pays connaissant un développement économique impétueux et ayant une approche sérieuse des hautes technologies, se rend compte du potentiel et de l'importance de la Russie dans la formation des spécialistes", a indiqué M. Reïman.

Quant aux facteurs susceptibles d'avoir une incidence sur la progression des hautes technologies dans le pays, le ministre a cité le nombre insuffisant de spécialistes formés dans les grandes écoles russes.

En 2005, tous les établissements d'études russes ont formé 14 000 spécialistes des télécommunications et près de 18 500 spécialistes des technologies de l'information, a-t-il indiqué.

En même temps, les besoins du pays s'élèvent à près de 70 000 spécialistes.

"Cette pénurie qui ne cesse de s'accumuler pourrait avoir pour résultat un tassement des rythmes d'accroissement de ce secteur d'avant-garde", a souligné M. Reïman.

Selon lui, les technopoles pourraient devenir l'un des outils les plus efficaces de règlement de ce problème.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала