(L'Ossétie du Sud est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - ndlr.)
"Nous allons évidemment reconnaître les résultats du référendum en Ossétie du Sud. Nous reconnaîtrons légitime ce référendum. Nous estimons qu'il s'est déroulé dans le cadre du droit international. Aussi, n'avons-nous aucune raison pour remettre en doutes ses résultats", a notamment déclaré Oleg Morozov.
Quoi qu'il en soit, a fait remarquer le premier vice-président de la Chambre basse du Parlement russe, le fait de reconnaître la légitimité du référendum ne signifie pas du tout que Moscou approuverait automatiquement la décision sur l'adhésion de l'Ossétie du Sud à la Fédération de Russie.
"Cela ne signifie d'ailleurs pas que demain, par exemple, sur la base des résultats de ce référendum, nous allons adopter une résolution sur l'adhésion de l'Ossétie du Sud à la Fédération de Russie", a signalé le parlementaire.
Et d'ajouter que la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud va aussi signifier la reconnaissance à cette république du droit d'adhérer par la suite à un autre Etat.
"Il faut évidemment tirer des conclusions de longue portée des résultats de ce référendum, tout en les incorporant cependant dans le système du droit international", a fait remarquer Oleg Morozov.
"Pour le moment, nous allons nous limiter à la constatation du fait que le référendum a été tenu conformément à la loi, et que l'on doit compter avec ses résultats", a indiqué le parlementaire.
Selon les données préalables, 99% des Ossètes du Sud ayant droit de vote se sont prononcés dimanche dernier au référendum en faveur de l'indépendance de l'Ossétie du Sud.
