LES MINISTRES DES AE DE L’UE DISCUTENT A BRUXELLES LES RAPPORTS AVEC LA RUSSIE

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Les ministres des AE de l’Union Européenne discutent ce lundi à Bruxelles les rapports de leurs pays avec la Russie, ainsi que les possibilités d’adoucir leurs sanctions imposées à l’Ouzbékistan. Un commentaire de notre observateur politique Viktor Iénikéev.
Les ministres des AE de l’Union Européenne discutent ce lundi à Bruxelles les rapports de leurs pays avec la Russie, ainsi que les possibilités d’adoucir leurs sanctions imposées à l’Ouzbékistan. Un commentaire de notre observateur politique Viktor Iénikéev.
Le grand objectif de cette rencontre consiste, toutefois, dans l’élaboration d’un mandat pour négocier avec la Russie un nouveau document de base sur les rapports bilatéraux. L’Accord de partenariat et de coopération en vigueur, conclu il y a dix ans, expire en 2007. Et de telles négociations doivent avoir lieu fin novembre au sommet Russie — UE à Helsinki.
Dans toutes les capitales de l’UE, comme, d’ailleurs, à Moscou on comprend que les deux parties ont intérêt à dialoguer et à coopérer. Tout d’abord, afin de réaliser des « feuilles de route » pour quatre espaces communs, adoptées au sommet Russie — UE à Saint-Pétersbourg en 2003. Il s’agit de l’économie, de la liberté, de la sécurité et de la justice, de la sécurité extérieure, ainsi que de la sphère humanitaire, y compris la recherche, la culture et l’enseignement. Ces prises de position ont été confirmées à la rencontre la semaine dernière du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avec les ambassadeurs des 25 pays de l’UE à Moscou.
A Bruxelles on va discuter, naturellement, celle de la Pologne, qui aurait l’intention de bloquer l’ouverture des pourparlers avec la Russie, si Moscou ne ratifie pas la Charte énergétique signée par elle. Pourtant le président de Russie Vladimir Poutine y a déjà réagi au sommet informel Russie – UE tenu à Lahti (Finlande). Il y a dit qu’à l’étape présente le document tel qu’il était ne répondait pas aux intérêts de la Russie. Cela parce que les pays de l’UE souhaitaient avoir accès à des gisements pétroliers et gaziers de Russie, alors qu’ils n’étaient pas prêts a donner accès à notre pays à leurs réseaux de distribution des hydrocarbures.
Mais en toute chose il faut de la réciprocité. Et à présent l’UE a tout aussi besoin de coopérer avec la Russie, qu’inversement. Sans parler de ce que maintenant l’Europe consomme environ 45 % du gaz naturel russe. Rappelons que même dans les années de la guerre froide l’URSS était très ponctuel dans la réalisation de ses contrats conclus avec l’Occident.
Finalement, Moscou a elle aussi des choses à reprocher à la même Pologne, aux pays Baltes et à d’autres membres de l’UE. Car jusqu’à présent sont en vigueur une quinzaine de mesures anti-dumping touchant la Russie, et certaines de ses marchandises sont taxées à près de 45%. On voit, donc, qu’un nouveau document de coopération durable entre la Russie et l’UE est justement nécessaire pour lever des barrières et donner une nouvelle impulsion à cette coopération.
C’était notre observateur politique Viktor Iénikéev.
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