L’achèvement des pourparlers entre Moscou et Washington sur l’adhésion à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) revient à reconnaître le statut de marché de l’économie russe. C’est ainsi que le directeur de l’Institut des Evaluations stratégiques et président de l’Association Russie — Etats-Unis Sergueï Oznobichtchev a commenté dans l’interview à notre radio l’information, confirmant l’intention de signer à Hanoi le protocole bilatéral sur l’adhésion de la Russie à l’OMC.
Un dernier grand obstacle sur le chemin, menant la Russie à l’OMC, sera bientôt levé. Enfin, les Etats-Unis ont donné leur accord. Bien sûr, c’est la reconnaissance des réalisations accomplies ces dernières années surtout dans l’économie en Russie. Même si la croissance de l’économie russe et ses progrès récents sont incontestables, il faut mettre au point encore de nombreux mécanismes de marché. Et nous à l’intérieur nous le voyons beaucoup mieux. Néanmoins, ce que nous devons encore améliorer dans notre vie économique ne peut pas constituer une barrière sur la voie vers l’OMC. C’est ce qui a été enfin compris et reconnu à Washington.
Pour l’administration de George Bush, c’est une démarche assez importante, poursuit l’expert russe. Cela parce que des forces politiques américaines assez puissantes, dont les législateurs, s’y opposaient. Mais, à présent, George Bush a réussi, probablement, à parvenir avec elles à un consensus au sujet de la Russie malgré un changement du paysage politique, résultant des récentes élections au Congrès. Maintenant M. Bush doit gagner des points en prévision des présidentielles, estime M. Oznobichtchev.
Un dernier grand obstacle sur le chemin, menant la Russie à l’OMC, sera bientôt levé. Enfin, les Etats-Unis ont donné leur accord. Bien sûr, c’est la reconnaissance des réalisations accomplies ces dernières années surtout dans l’économie en Russie. Même si la croissance de l’économie russe et ses progrès récents sont incontestables, il faut mettre au point encore de nombreux mécanismes de marché. Et nous à l’intérieur nous le voyons beaucoup mieux. Néanmoins, ce que nous devons encore améliorer dans notre vie économique ne peut pas constituer une barrière sur la voie vers l’OMC. C’est ce qui a été enfin compris et reconnu à Washington.
Pour l’administration de George Bush, c’est une démarche assez importante, poursuit l’expert russe. Cela parce que des forces politiques américaines assez puissantes, dont les législateurs, s’y opposaient. Mais, à présent, George Bush a réussi, probablement, à parvenir avec elles à un consensus au sujet de la Russie malgré un changement du paysage politique, résultant des récentes élections au Congrès. Maintenant M. Bush doit gagner des points en prévision des présidentielles, estime M. Oznobichtchev.
Tout ne va pas toujours comme sur des roulettes dans la coopération russo-américaine, y compris dans la sphère économique et commerciale. Afin de relancer des rapports bilatéraux des décisions importantes et systémiques s’imposent. La prochaine signature à Hanoi du protocole bilatéral sur l’adhésion de la Russie à l’OMC en est une.
