"Je suis ici pour annoncer que je suis candidat à la présidence des Etats-Unis", a déclaré M. Edwards sur la chaîne de télévision ABC. Par la suite, il a fait la même déclaration lors d'une rencontre spéciale avec la presse à La Nouvelle-Orléans (Etat de Louisiane).
Dans les jours qui viennent, il doit se rendre en tournée dans les six principaux Etats du pays pour y faire des déclarations-programmes sur la politique intérieure et extérieure des Etats-Unis.
John Edwards est connu pour sa critique extrêmement virulente à l'égard de la Russie. Il figure parmi les auteurs d'un grand rapport analytique préparé en mars dernier par le "Conseil des relations étrangères" intitulé "La Russie dans le mauvais chemin".
En juillet dernier, l'ex-sénateur démocrate a publié un article-programme dans le journal International Herald Tribune sous le titre "Nous devons être durs avec la Russie". Dans cet article, il prétend notamment que le système politique russe devient de plus en plus autoritaire et signale les divergences de plus en plus flagrantes entre Moscou et Washington.
"Nul doute qu'une Russie plus démocratique, plus ouverte et plus transparente se comporterait autrement sur bien des questions", a estimé John Edwards.
Qui plus est, l'ex-sénateur américain a accusé la Russie de contacts avec le Hamas et d'utiliser l'énergie comme levier de pressions politiques.
Cet article d'Edwards a été inclus jeudi dans le paquet officiel de documents-programmes, réunis par son état-majeur électoral.
Annonçant sa décision de participer à la course électorale, John Edwards a déclaré que s'il devenait l'hôte de la Maison-Blanche, il �uvrerait au rétablissement des positions des Etats-Unis dans l'arène internationale.
"Il importe absolument que l'Amérique rétablisse son prestige moral et son rôle de leader dans le monde", a-t-il souligné, en ajoutant que son programme électoral prévoyait aussi la diminution de la dépendance de l'économie des Etats-Unis des importations de pétrole, l'élargissement des programmes de santé publique et la fin du chaos en Irak.
John Edwards est aussi intervenu contre la participation de la Russie au G8.
