Le secrétaire général du gouvernement nippon évoque le problème territorial russo-japonais

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Le gouvernement nippon estime qu'il est impossible de "partager par moitiés" le territoire des îles litigieuses de l'archipel des Kouriles, a déclaré le secrétaire général du conseil des ministres nippon, Yasuhisa Shiozaki.
TOKYO, 5 janvier - RIA Novosti. Le gouvernement nippon estime qu'il est impossible de "partager par moitiés" le territoire des îles litigieuses de l'archipel des Kouriles, a déclaré le secrétaire général du conseil des ministres nippon, Yasuhisa Shiozaki.

"Les membres du gouvernement n'envisagent pas cette chose", a-t-il déclaré jeudi au cours d'une conférence de presse donnée à Tokyo en commentant la polémique qui a cours dans les milieux politiques japonais au sujet du règlement du problème territorial.

Pour Yasuhisa Shiozaki, le problème territorial doit être tranché sur la base des accords existants.

"Il faut appliquer davantage d'efforts dans la recherche d'une solution réciproquement acceptable concernant l'appartenance des îles (des îles litigieuses) sur la base des accords et des documents (signés)", a dit le secrétaire général du cabinet des ministres japonais.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, conformément à des ententes internationales, Sakhaline Sud et l'archipel des Kouriles étaient passés sous la juridiction de l'URSS. Le Japon estime que les îles méridionales de l'archipel des Kouriles - Itouroup, Kounachir, Chikotan et le groupe d'îlots inhabités Khabomai - sont illégalement occupés et pose leur "restitution" comme condition préalable à la signature du traité de paix avec la Russie.

Intervenant le 6 décembre dernier devant le Comité de politique extérieure de la chambre basse (des représentants) du parlement, le chef de la diplomatie nippone, Taro Aso, avait dit qu'en cas de partage 50/50 du territoire des quatre îles, la frontière entre le Japon et la Russie passerait par l'île Itouroup.

Par la suite, Taro Aso avait déclaré qu'il n'avait pas proposé de partager par moitiés le territoire (litigieux), mais qu'il avait simplement évoqué une possibilité de règlement du problème".

Le chef de la diplomatie nippone est certain que "la solution du problème ne peut être que politique".

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